Bonjour
Je suis refugié politique en France.
J’ai été ajourné ce jour à 2 ans pour cause une plainte portée contre moi en juillet 2017 pour des faits d’agression sexuelle ou tentative d’agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans au sein du magasin Go Sport où je travaille, faits que j’ignore et conteste. Même l’identité du plaignant, je l’ignore.
J’ai demandé lors de mon audition une identification de ma personne par le plaignant et même une confrontation : sans succès. Au final, l’affaire a été classée simplement sans suite.
Mais le préjudice est là : ma naturalisation a été ajournée à deux ans pour avoir fait l’objet de cette procédure.
Le 16 juillet 2018, le procureur a demandé l’effacement de mes données police et m’a fait un courrier suite à ma demande le 18 septembre 2018 où il me dit que mon TAJ est viege.
Mes questions sont les suivantes :
La décision du préfet est-elle juste ?
Puis-je faire un recours et quelles sont mes chances ?
Dois-je écrire en constestant uniquement le motif de l’ajournement ?
De plus, j’ai le sentiment que par cette decision, le préfet refuse de voir que cette affaire est classée sans suite .
Il me laisse aussi avoir le sentiment que je suis coupable, alors que je ne connais même pas le plaignant. Où en est la présomption d’innocence qui semble être ignorée par cette décision d’ajournement ?
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