Refus de séjour par la préfecture, OQTF,
par DIALLO
Je suis de nationalité guinéenne. J’ai 31 ans. Je suis arrivé en France en janvier 2014.
Je souffre d’une surdité totale et je suis appareillé de l’oreille gauche avec les piles rechargeables.
Depuis plus d’un an, je suis suivi au CMP aussi. Mon médecin a fait un rapport que je dois être suivi à vie.
J’ai une fille qui est née 27/02/18 en France qui a 4 mois.
J’ai fait sa demande de protection contre la pratique de la mutilation génitale féminine faite chez nous en Guinée de façon obligatoire et connue par tous à l’OFPRA et j’ai les documents d’enregistrement de l’OFPRA..
J’ai fait ma demande de titre de séjour pour étranger malade à la préfecture de Bobigny depuis janvier 2017.
L’OFII a enregistré ma demande et j’ai eu un récépissé de 6 mois sans autorisation de travail. Après j’ai eu un deuxième récépissé de 3 mois, puis un récépissé de 3 mois pour la troisième fois, puis un autre récépissé de 3 mois pour la quatrième fois.
Pendant 1 an 3 mois sans réponse, j’ai changé l’adresse, mais tout en restant dans la même préfecture et
J’ai eu la notification de ce changement d’adresse avec cachet de la préfecture sur mon récépissé.`
Le 07/06/18 je suis passé à la préfecture pour demander les renseignements au guichet la dame m’a dit que j’ai une OQTF depuis le 16 mars 2018.
Et même sur le courrier que la préfecture m’a envoyél’ OQTF, ce n’était pas la bonne adresse. Ils ont fait une erreur. Donc j’ai reçu OQTF en main propre à la pref le 7 juin 2018.
Comme argument d’OQTF il y a que je ne m’occupe pas de ma fille, ni de de l’éducation de ma fille et que l’OFII a donné un avis défavorable à ma demande.
Et pourtant la préfecture m’a envoyé un courrier disant que l’OFII est d’accord pour me donner le récépissé.
A la préfecture ils ont fait signer la carte de séjour deux fois en me disant en attente de fabrication.
J’ai toutes les factures gardées avec moi pour la prise en charge de ma fille, la poussette, les habits, son entretien et j’ai fait un rattachement à ma sécurité sociale, des preuves écrites.
Je ne sais pas quoi faire.