Mariage ou PACS ? Retour au pays pour visa ?
vendredi 2 mars 2018 à 09h40
par
Aude
Bonjour.
J’ai été étudiante en France entre 2009 et 2014. Je suis ensuite repartie en Côte d’Ivoire. Je suis revenue en fin 2017 car j’avais une grossesse à risque et le père du bébé est en France (titre de séjour salarié et un salaire triple du SMIC). On voulait faire le RF, mais vu la grossesse à risque, je suis rentrée avec visa touriste par l’Espagne. Notre bébé a 5 mois et on veut se marier. Il a un grand appartement et un CDI. Je voulais savoir si le mariage est une bonne idée pour demander un titre vie privée. Depuis mon arrivée, nous avons fait l’assurance habitation à mon nom.
Me demandera-t-on de repartir chez moi pour un visa ?
Besoin de votre aide.
Réponses
2 mars 2018 à 09h48
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Bonjour Aude
Dans votre cas précis, sans antériorité de séjour en France, ( votre séjour antérieur ne sera pas comptabilisé), vous avez le choix entre le regroupement familial classique avec retour au pays pendant un an environ ou l’admission exceptionnelle au séjour par mariage ou pacs (au choix !) après cinq ans de séjour avec preuves, appelée communément régularisation Valls.
Le retour au pays pour chercher un visa long séjour n’est possible que pour les conjoints de Français.
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2 mars 2018 à 09h58
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Merci pour votre réactivité. Ça l’air compliqué tout ça, le regroupement familial au pays ne risque pas d’être long vu que je n’ai pas respecté le délai du visa touriste ? Le fait d’avoir un enfant, le papa ayant une bonne situation financière, de se marier ne va t’il pas contribuer à diminuer les 5 ans de présence en France ? Rester sans travail est une situation inhabituelle très difficile.
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2 mars 2018 à 10h16
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Il n’y a pas d’autre choix légal ou disons, normal.
Vous pourriez peut-être tenter de faire une demande après trois ans , vu que vous avez séjourné en France pendant plusieurs années, que vous y avez fait vos études. Le séjour en France doit avoir été ininterrompu.
Vous pourriez tenter de faire même une demande maintenant, mais c’est évidemment risquer une OQTF. Le préfet peut user de son pouvoir discrétionnaire et accepter.Les chances pour qu’il accepte ne sont pas nombreuses.
Prenez d’autres avis. Passez par une association, demander des adresses d’avocats spécialisés.
Une autre possibilité est que le préfet refuse, qu’il y ait recours au tribunal, que le tribunal accepte mais ce n’est pas sûr non plus.
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